Un « véritable casse tête » pour les décideurs
Depuis la crise sanitaire du COVID-19, le télétravail s’est imposé comme un élément central dans l’organisation des entreprises. Selon l’INSEE, en 2022, plus de la moitié des accords d’entreprise prévoyaient jusqu’à deux jours de télétravail par semaine. Ce modèle, d’abord adopté pour assurer la continuité d’activité, a profondément modifié les habitudes de travail et les attentes des collaborateurs.
Aujourd’hui, certaines entreprises choisissent de faire machine arrière sur le télétravail. Comme l’indique la Société Générale dans un entretien à l’Agefi, cette décision est souvent motivée par des enjeux de productivité collective, de coordination des projets, de maintien de la culture d’entreprise et de préservation d’une dynamique opérationnelle forte.
Mais supprimer totalement le télétravail est rarement la solution. Le véritable enjeu pour un décideur n’est pas de choisir entre “présentiel” et “distanciel”, mais de déterminer quelle organisation maximise la performance tout en restant attractive et rentable.
Les raisons qui poussent les entreprises à limiter le télétravail
Une volonté de contrôle et de cohésion
Pour un dirigeant, réduire le télétravail est souvent une réponse à des signaux tangibles. Lorsqu’il est mal réparti ou appliqué à haute dose, le télétravail peut entraîner un ralentissement des prises de décision, un sentiment de désalignement entre les équipes, et une baisse de la créativité liée au manque d’interactions informelles. Dans certains cas, il devient plus difficile de transmettre la culture d’entreprise, de coordonner les projets et de maintenir un rythme opérationnel soutenu.
La présence sur site permet de renforcer la cohésion, d’encourager les échanges spontanés et d’accélérer certaines prises de décision. Cependant, à l’ère des outils numériques et des solutions de gestion d’espaces, il est désormais possible de maintenir une collaboration efficace à distance tout en optimisant la présence physique.
Les risques d’un retour au 100 % présentiel
Des coûts immobiliers en hausse, en contre-courant de l’optimisation des bureaux
Revenir au modèle traditionnel “un poste = un employé” augmente mécaniquement la surface nécessaire pour accueillir l’ensemble des collaborateurs. En Île-de-France, le coût moyen d’un mètre carré de bureau peut atteindre 600 € par an (loyer, charges, aménagement et maintenance inclus). Ainsi, pour 5 000 m², le budget annuel peut s’élever à 3m €. En adoptant un modèle hybride associé au Flex Office, les entreprises peuvent repenser leurs aménagements et réduire leurs surfaces occupées de 15% à 35 %, générant ainsi des économies considérables de 450k€ à plus d’1m€.
C’est précisément là que Jooxter intervient : grâce au suivi en temps réel de la fréquentation, la plateforme permet d’adapter les espaces aux usages réels, de supprimer les bureaux inutilisés et de maîtriser les coûts immobiliers.
Sobriété des espaces : un levier éco-responsable
Réduire ou supprimer le télétravail ne se limite pas à augmenter les trajets domicile-travail, et donc les émissions de CO₂. Cela amplifie aussi l’empreinte immobilière des entreprises : plus de collaborateurs présents en simultané, c’est plus de bureaux à chauffer, climatiser, éclairer et équiper, entraînant une hausse significative de la consommation énergétique.
À l’inverse, adopter une sobriété des espaces, c’est-à-dire ajuster la présence physique et l’occupation des bureaux aux besoins réels, constitue une véritable démarche éco-responsable. Cette approche bénéficie autant à l’employeur, qui réduit ses coûts et son empreinte environnementale, qu’aux employés, qui profitent d’espaces mieux pensés et plus adaptés.
Cette logique s’inscrit pleinement dans les objectifs du Décret Tertiaire, qui impose aux entreprises de réduire leur consommation énergétique de 40 % d’ici 2030, 50 % en 2040 et 60 % en 2050.
En mesurant la fréquentation en temps réel et en optimisant l’usage des espaces, Jooxter aide les organisations à mettre en place cette sobriété, à ajuster leurs surfaces de manière continue et à améliorer durablement leur bilan carbone.
L’enjeu RH : attirer et fidéliser les talents
Depuis la crise du Covid, le télétravail est devenu, pour beaucoup de salariés, un acquis social. Le retirer brutalement peut engendrer des tensions, réduire la motivation et compliquer le recrutement. Les chiffres le confirment : selon le BCG, 78 % des talents français préfèrent un modèle hybride, et les entreprises qui offrent de la flexibilité constatent un engagement supérieur de 35 % par rapport à celles qui imposent un modèle 100 % présentiel.
En permettant aux collaborateurs de visualiser la présence de leurs collègues, de réserver facilement un poste de travail ou une salle de réunion et de planifier leurs journées sur site, Jooxter contribue à renforcer l’engagement et la satisfaction des équipes, tout en facilitant la coordination.
Trouver le bon équilibre : le modèle hybride piloté avec Jooxter
Il n’existe pas de solution universelle. Chaque organisation doit adapter son modèle en fonction de ses métiers, de sa culture d’entreprise et de ses objectifs stratégiques. Pour certaines, un jour de télétravail par semaine peut constituer le bon compromis : suffisamment de flexibilité pour satisfaire les collaborateurs, tout en conservant la cohésion et la réactivité nécessaires à la performance. Il est essentiel de trouver le bon équilibre, en tenant compte non seulement du nombre de jours, mais aussi de leur répartition dans la semaine, afin de préserver la fluidité des échanges et l’efficacité collective. En effet, un télétravail à haute dose, ou mal réparti, peut conduire à des effets contre-productifs : décisions plus lentes, sentiment de désalignement, difficulté à innover rapidement.
Un modèle hybride bien piloté permet :
- de réduire la surface occupée jusqu’à 30 %,
- d’optimiser l’utilisation des espaces grâce à des données fiables,
- de diminuer les coûts immobiliers,
- d’améliorer la performance environnementale,
- et d’offrir une expérience collaborateur fluide et engageante.
Avec Jooxter, ces objectifs deviennent concrets grâce à une plateforme qui allie mesure de l’occupation en temps réel, anticipation des besoins et outils de réservation intelligents.
Conclusion : piloter intelligemment, plutôt que revenir en arrière
Revenir au 100 % présentiel peut sembler sécurisant, mais cette décision s’accompagne souvent de coûts économiques, humains et environnementaux importants. Le travail hybride offre un équilibre durable entre performance, engagement et responsabilité environnementale. Encore faut-il le piloter avec les bons outils.
Jooxter accompagne les entreprises dans cette transformation en leur donnant les moyens de mesurer, d’optimiser et de planifier l’occupation de leurs espaces de travail. Cette approche permet non seulement de réduire les coûts, mais aussi de construire un environnement de travail aligné avec les attentes des talents et les enjeux climatiques.
